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Le deuil : Un temps pour perdre

Si vous souffrez de la perte d'un être cher, j'aimerais vous partager un message à la fois vrai et réconfortant.

Je vous cite ces paroles de la Bible dans le livre de l'Ecclésiaste, le sage : "Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le ciel. Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir" (Ecclésiaste 3:1,2)


Et quelques lignes plus loin, le sage écrit : "il y a un temps pour perdre" (Ecclésiaste 3.6).


Le deuil est une perte, une perte particulièrement dure en ce sens que cette perte est définitive sur la terre.



Et comme le dit le sage, le deuil fait partie de la vie : il y a … aussi un temps pour perdre…


C'est une évidence : soit on meurt très jeune, soit on fait l'expérience du deuil et ce, à plusieurs reprises.




Il y a les deuils logiques : on perd ses arrières grands-parents, ses grands-parents, puis on perd ses parents.

Mais même à 60 ans, quand on perd son papa ou sa maman, on se retrouve comme une petite fille ou un petit garçon.


Et il y a les deuils plus cruels encore :

Perdre quelqu'un dans un accident brutal, perdre un proche dans un meurtre, un attentat ou dans de grandes souffrances. Les souffrances du disparu avant de mourir hantent et traumatisent ceux qui lui survivent.

Perdre ses parents quand on est qu'un jeune enfant, ou même un adolescent et qu'on est pas du tout prêt pour ça.

Perdre un enfant : là, on se dit que c'est aux enfants d'enterrer leurs parents et que ça ne devrait jamais être l'inverse : "Pourquoi ce n'est pas moi qui est mort au lieu que ce soit lui, ou que ce soit elle ?"


Et, dans le couple, il y a celui qui reste seul après la mort de l'autre :

À choisir, tous ne préfèreraient pas être celui qui reste.

Vous avez peut-être entendu parler de ces oiseaux qu'on appelle les inséparables.

Ils forment des couples très unis, et quand l'un meurt, l'autre n'a plus goût à la vie et ça fait peine à voir…


Maintenant, quand le sage dit qu'il y a un temps pour perdre, il amène également une idée positive :

Le deuil participe à la construction de l'existence, je veux dire que le deuil nous apprend à mieux vivre.


Le deuil nous ouvre les yeux sur ce qu'est vraiment la vie : un passage avec un début et aussi, toujours une fin.

Ainsi le deuil nous apprend à mieux apprécier la valeur de nos jours, puisque justement, ils passeront.

Nous apprenons à faire en sorte que chaque journée de vie qui est précieuse compte.

Le deuil nous apprend aussi comment mourir un jour à notre tour.



Quelqu'un a dit : " on ne sait pas bien vivre tant qu'on n'est pas prêt à mourir ".

C'est vrai.

Aujourd'hui, j'enterre quelqu'un et là, je deviens certain qu'un jour, ce sera mon tour.


Je pense à la Bible ; qui me dit : "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu" (Amos 4:12).


Et voilà : la foi nous donne une espérance au-delà de la mort pour ceux qui meurent en union avec Jésus-Christ : "Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. (…) Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts Ainsi, (au verset 17, il parle du moment où Jésus-Christ reviendra) nous qui serons encore en vie, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. " (1Thessaloniciens 4:13,14,17)


Au fur et à mesure que nous avançons dans la vie et que nous perdons des êtres chers,

notre cœur penche de plus en plus vers le ciel, où nous retrouverons le Seigneur mais aussi nos bien-aimés unis à Jésus-Christ.


C'est ainsi que David, un homme de la Bible, disait à propos d'un enfant qu'il venait de perdre : "Maintenant qu’il est mort (…) jamais je ne pourrai le faire revenir à la vie ! C’est moi qui irai le rejoindre, et non lui qui reviendra vers moi."  (2 Samuel 12:23).






Je termine en vous parlant de votre consolation à vous qui avez perdu un être cher : on guérit aussi du deuil.

On ne guérit pas d'un deuil en quelques semaines ni même en quelques mois : la blessure reste longtemps.

Il faut le temps et comme dans la cicatrisation d'une blessure de la chair, c'est quelque chose qu'on ne peut pas accélérer.

Toutefois, on guérit du deuil : le souvenir est toujours là, mais comme la cicatrice, il fait de moins en moins mal.

La Bible nous dit d'Isaac qui avait perdu sa mère 3 ans plus tôt que, quand il s'est marié, il (Isaac) emmena Rébecca dans la tente où avait vécu sa mère Sara, et elle devint sa femme ; il l’aima et se consola ainsi de la mort de sa mère (Genèse 24:67).


Oui, on surmonte même le deuil, par le Dieu de consolation.

On le surmonte grâce à Jésus-Christ qui guérit notre cœur.

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