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Coronavirus...et Dieu dans tout ça?



Nous voilà au beau milieu de l'épidémie du nouveau coronavirus : le COVID 19

Les autorités nous avertissent que le bout du tunnel n'est pas pour tout de suite : ça sera encore long…

En tant que croyants, nous nous posons la question : et Dieu dans tout ça ?

Est-ce que la Bible a quelque chose à dire à ce sujet ?

Je partage aujourd’hui avec vous quelques leçons que nous pouvons tirer de l'épidémie de 2020 qui restera dans les livres d'histoire.

D'abord, ce qui nous arrive n'est pas totalement nouveau

Les épidémies meurtrières ont une longue histoire derrière elles :


La peste noire au Moyen-Âge a tué environ 25 millions de personnes en 5 ans (1347-1352), soit entre le tiers et la moitié des Européens.

Au 19ème siècle, dans certaines cités ouvrières, la tuberculose tuait 1 adulte sur 3 et 60 % des enfants.

La grippe dite espagnole a fait entre 20 et 50 millions de morts entre 1918 et 1919, et peut-être beaucoup plus.

En comparaison, la guerre de 14-18 qui a duré 5 ans a fait elle environ 9.7 millions de morts civils et militaires.

On pense aujourd’hui que la peste et le choléra sont des fléaux du passé, mais la peste sévit encore dans plusieurs pays du monde ; idem pour le choléra, surtout dans les zones de conflit.

Des virus dangereux apparaissent ou réapparaissent : Ebola, Chikungunya, ou le paludisme tout simplement.

En 2017, 36.9 millions de personnes vivaient avec le VIH. Le sida fait environ 1 million de morts chaque année.

Et puis, selon les différentes manières de compter, la pollution tue entre 3,2 et 7 millions de personnes tous les ans.

Ce qui est nouveau avec le coronavirus, c'est :


- La rapidité de la pandémie mondiale : le virus a très vite fait le tour du monde : il a pris l'avion avec nous… En à peine quelques mois, il s'est répandu sur tous les continents habités : c'est unique dans l'histoire de l'humanité. Trois milliards de personnes confinées chez elles en même temps sur toute la planète, c'est du jamais vu.


- Ce qui est aussi nouveau, c'est la médiatisation exceptionnelle de l'épidémie.

Les cartes où l'on voit le virus progresser, le décompte journalier des malades et surtout des morts, les images à la télé de soignants couverts de combinaisons de la tête aux pieds : alors, on vit ça ? Oui.

Et puis les témoignages d'infirmiers épuisés, démunis et au bord des larmes.


Tout ça c'est nouveau pour nous dans les pays riches qui étions habitués à voir ces choses de loin depuis la télévision. Nous voilà frappés comme les autres même si nous nous en sortons mieux avec nos hôpitaux et notre système de santé.

Vers l'an 30 de notre ère, un artisan venant d'un obscur village de province en Israël a dit ceci :


Il parlait de signes de la fin du monde : "un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ; il y aura de terribles tremblements de terre et, dans différentes régions, des famines et des épidémies".


Étrange prophétie venant d'un homme qui avait si peu voyagé et qui n'appartenait pas aux élites de son temps. Sauf qu'il s'appelait … Jésus-Christ. Ses propos nous sont rapportés dans l’Évangile de Luc (21.9-11).


Dans le livre de l'Apocalypse, son disciple, l'apôtre Jean décrit exactement les mêmes fléaux sous la forme d'une vision :


"Je vis un cheval couleur verdâtre. Celui qui le montait se nomme la Mort, et le monde des morts le suivait. On leur donna le quart de la terre pour faire mourir ses habitants par la guerre, la famine, les épidémies." (Apocalypse 6.8).


L'histoire nous apprend que malheureusement il y a toujours eu des guerres, des tremblements de terre, des famines et des … épidémies.

Mais aujourd’hui, nous le vivons tous en même temps, en direct, connectés avec les habitants du monde entier. Nous nous levons avec ça ; nous en parlons du matin au soir.


Notre vie est chamboulée. La majorité d'entre nous ne peut même plus aller travailler.

La question que tout le monde se pose, c'est : est-ce que ça va aller mieux demain ?


Parce que nous sommes optimistes, nous répondons : « oui : cette crise sanitaire va bien finir par s'arrêter ».

Mais est-ce que ce sera durable ou est-ce que ce sera juste un répit ? Ma réponse est à la fois négative et positive : les prophéties de Jésus et de Jean dans l'Apocalypse nous montrent que dans un premier temps, les choses ne vont pas s'améliorer. Ah, demain nous offrira peut-être un répit mais le cours de l'histoire repartira dans la mauvaise direction.


Mais, la bonne nouvelle des prophéties, c'est qu’après cela, Jésus reviendra nous chercher, et là nous aurons le meilleur.

Donc, en résumé, dans un premier temps, ça va aller plus mal, malheureusement.


Mais, après ça, nous irons vers le meilleur !


Je partage maintenant avec vous quelques leçons que nous devons tirer de cette crise :

L'épidémie du nouveau coronavirus nous a tiré de notre insouciance.


Elle nous a rappelé que nous vivons dans un monde à l'équilibre fragile, que le mal et la mort peuvent frapper même celui qui se croit le plus protégé des hommes.

Contrairement à ce que nous pensions, nous ne sommes pas immunisés contre les fléaux de la terre.

Maintenant, que signifient ces signes de la fin des temps ? A quoi est-ce qu'ils doivent nous servir ?


Les fanatiques diront que c'est jugement de Dieu. Sauf que ce malheur tombe sur tout le monde, méchants et bons.


La Bible nous montre plutôt que ce sont des signes de la fragilité de la vie, des signes que la mort est plus proche de nous que nous ne le pensons, des signes que la vie sur la terre ne tient qu'à un fil et que de toutes façons, tôt ou tard, ce fil sera coupé.


Jésus dit (Marc 8.36) : "que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme?"

Ensuite, nous, chrétiens, nous devons nous garder de tout fanatisme dans cette période.


En effet, nous souffrons comme les autres, nous pleurons comme les autres, nous mourrons aussi comme les autres…


Le fait que des membres d'une Église Évangélique très connue aient été parmi les premières victimes de l'épidémie dans notre pays nous montre que la foi, la prière et même le jeûne ne nous immunisent pas contre les virus.

D'ailleurs, nous pleurons avec cette Église qui pleure ses morts aujourd’hui ; nous sommes solidaires de son épreuve.


Pas de fanatisme non plus en écartant d'un revers de la main les efforts de la médecine et des soignants. Jésus a très clairement dit que les malades ont besoin de médecin… Si, si, c'est écrit en Luc 5.31.

Ceci dit, dans ces moments les croyants reçoivent une paix au-dessus de toute compréhension.


Jésus dit : "Que votre cœur ne se trouble pas. Ayez foi en Dieu, ayez aussi foi en moi…

Je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis." (Jean 14.1-3)


Et au verset 27, il ajoute : "Je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur."




Et puis l’Évangile nous dit aussi que Jésus guérissait les gens de toutes leurs maladies et de toutes leurs infirmités.


Le mot "toutes" dans "toutes maladies" prend une valeur immense aujourd’hui.


Jésus guérit encore de toute maladie ! Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et pour toujours !


Mercredi 25 mars dernier, une chrétienne de l'Église présentait depuis plusieurs jours les symptômes du nouveau coronavirus. Les secours arrivaient pour l'hospitaliser parce que sa détresse respiratoire devenait trop inquiétante. Elle a crié à Dieu et elle a senti sa main se poser sur elle et la libérer instantanément de sa détresse respiratoire. Depuis, elle va totalement mieux. Les secours, arrivés sur place, n'ont pu que constater que son hospitalisation n'était plus nécessaire.


C’est un témoignage et non une preuve de guérison attestée parce qu’il n'y a pas eu de test, ni avant, ni après, mais c'est un témoignage qui nous fait rendre gloire à Jésus-Christ. Il nous a promis d’être avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde … Il est avec nous en ces jours d'épreuve que nous vivons.


Que Dieu vous bénisse !


Pasteur Laurent Boshi



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