Nous avons besoin que notre vie ait un sens pour être heureux.
Mais qu’est-ce que le bonheur en réalité ?
Salomon dresse un tableau morose mais pourtant réaliste qui traverse les âges, les époques et les cultures pour en arriver à l’ultime conclusion, refrain de son discours : « Tout est vanité … et poursuite de vent. »
Alors, si tout est vanité et poursuite de vent, pourquoi se battre, pourquoi bâtir, pourquoi poursuivre ? Si tout est vanité, le bonheur est-il encore possible ou n’est-il qu’une illusion dressée devant nos yeux en guise de passe temps ?
Tu t’épuises au travail pour quelques heures de repos, tu essayes de construire une vie correspondant au modèle de réussite, mais tu te retrouves face à ta réalité. Alors, tu cherches où sont l’erreur et la raison de tes échecs.
Une répétition sans fin ...
« Ce qui a existé, c’est ce qui existera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » Ecclésiaste 1:9
Que sommes-nous au milieu de ce cycle sans fin ? … Tout cela a-t-il un sens ou vaut-il mieux boire et manger sans se soucier du lendemain car comme le dit l’auteur : « Avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa connaissance augmente sa souffrance. » Ecclésiaste 1:18
Mais l’Ecclésiaste loin d’être juste une prose morose qui pousse à baisser les bras, a en réalité pour vocation de nous faire gagner du temps.
Nous vivons dans un monde où le modèle du bonheur et de la réussite s’est imposé à nous depuis notre plus jeune âge à travers des slogans et des propagandes véhiculés par tout ce qui s’offrait à nos yeux.
Nous avons été bercés par ces images qui devaient donner du sens à notre vie.
Un stéréotype de ce qui doit être, du conjoint idéal, des enfants qui suivront notre éducation, de la femme qui a réussi sa vie de famille en menant de front sa carrière, de celui qui reçoit la récompense de son travail par sa seule volonté, du couple qui peut se détacher sans souffrir pour mieux s’épanouir personnellement. Les règles sont fixées et ceux qui ne sont pas dans la norme n’ont rien compris.
Et si tout ceci n’était qu’illusions et si l’image que tu souhaites atteindre ne t’apportera pas le bonheur car ce n’est tout simplement pas la tienne ?
Oui, voici le message du livre de l’Ecclésiaste : nous faire gagner du temps ou plutôt de ne pas nous en faire perdre avec des faux-semblants .
Un retour à l’essentiel !
J’attire ton attention sur sa conclusion après 12 chapitres d’état des lieux :
« Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. »
Tout est dit !
Après avoir profité de tout ce que la vie avait à offrir, après avoir vécu échecs et réussites, la conclusion est là contenu dans ces deux versets.
Alors mon ami, si tu t’épuises à essayer d’être à la hauteur, si tu dépenses toute ton énergie à chercher le meilleur, je t’invite à puiser ta force dans le livre de l’Ecclésiaste et à construire avec des matériaux qui ne s’altère pas.
Le bonheur est entre tes mains, si tu as compris que celui qui en est la source est celui qui t’a tout donné.
« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ. Que l'on construise sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille, l’œuvre de chacun sera dévoilée: le jour du jugement la fera connaître, car elle se révélera dans le feu et l’épreuve du feu indiquera ce que vaut l'œuvre de chacun. » 1 Corinthiens 3:11-13
Nous serons tous un jour au premier rang spectateur de ce qu’a été notre vie et nous devrons nous demander ce qui a vraiment compté.
A ce moment-là, une chose aura vraiment du sens : « Crains le vrai Dieu. »
Église La Nouvelle Arche
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